ENKI-SHIVA
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DIEU DES DIEUX, DIEU DES MONDES
LE KALKI PURÂNA
QUAND SHIVA NOUS PARLE…
.
« Qu’il nous protège, celui qui est à l’origine de la création,
qui se manifeste en tant qu’avatâra pour combler les désirs,
réconforter les vaillants et vaincre les ennemis,
prendre part à la bataille,
louer les pieux et sauver les fidèles de la misère ».
Kalki Purana – arche milano – p. 81
.
J’ai lu le Kalki Purâna, il y a longtemps, par bribes, en anglais. Une amie a eu la bonne idée de me l’offrir en français. Et si j’ai voulu le lire avant de vous en faire part, c’est que je le savais commenté/préfacé.
Ce livre est édité aux éditions Arché milano. Il s’agit du Kalki Purâna de Murari Bhatt et Jean Rémy pour la traduction, suivie d’une étude d’André Préau et précédée d’une préface de Jean Varenne, tous considérés comme spécialistes de l’Hindouisme. Mais enfin… tout ce qui n’est pas Enkiste de moyenne ou longue date s’avère sujet à manipulation.
L’intérêt du Kalki Purâna ? Son fort aspect PROPHÉTIQUE. Il nous parle d’aujourd’hui, de notre monde, et de ce qui adviendra inspirant ainsi la prophétie de Thot, bien plus tard dans le temps.
Nos Dieux nous ont toujours accompagnés, de près, de loin, de toutes les façons possibles et toujours au fil des âges, trouvé quelqu’un de suffisamment disponible pour transmettre leur enseignement. Nos Dieux n’ont jamais renoncé, à nous désormais d’être dignes d’eux.
Avec l’assentiment de mes guides, je vais utiliser ce livre comme « point d’appui ». Et pour vous mettre d’emblée dans l’ambiance, vous citer ici quelques lignes de la toute dernière page du livre, (page 210) rédigée par André Préau. Car en effet et très curieusement, commencer par la fin du livre nous permettra de mieux appréhender l’ensemble du Purâna. Il va sans dire que certaines parties de phrases ne relèvent pas de la réalité à venir, mais je m’en expliciterai ci-après.
Auparavant, un mot de la définition du « dharma« .
Le Dharma, d’un point de vue générique, résume et contient les lois de la Vie, ses principes universels par conséquent en total accord avec ceux d’Enki-Shiva et les nôtres.
Le Dharma, d’un point de vue plus spécifique est le retour à l’ordre parfait, à la juste Vérité, à la Vraie Liberté : le Dharma est la loi de l’Âge d’Or.
Une vie sereine pour chacun, où solidarité et harmonie règnent sans mise à l’écart, jugements intempestifs et condamnations iniques. En un mot, LE MONDE D’ENKI-SHIVA. D’ailleurs, l’expression consacrée est SANATANA DHARMA. La voie de la Sage Vérité. Et non pas la « voie de l’Hindouisme » au sens actuel du terme, comme l’on voudrait nous le faire accroire.
J’en reviens donc à ma citation :
André Préau : « Le Dharma est à nouveau ferme sur ses quatre pieds et la perfection de l’Age d’Or s’étend sur les trois mondes. Partout les dieux cheminent sur terre et répandent leurs faveurs. La terre porte des récoltes abondantes. Les hommes sont gais, exempts de maladie, ornés sur tous leurs membres de signes sacrés. La durée de la vie humaine, qui était devenue si courte pendant le Kali-Yuga, est à nouveau normale.
… Sur les bords du fleuve sacré, le Dieu aux quatre bras entre en extase : le joyau Kaustubha sur la poitrine, loué par ses attributs, la conque, le disque, la massue, le lotus et l’arc, entouré de la multitude innombrable des dieux, il confond son être avec le Soi Suprême : pur Esprit, antérieur à toutes choses, réunissant en Lui l’éclat de mille soleils, Océan de lumière illimité. »
En tant qu’Enkistes, le premier paragraphe ne devrait pas vous surprendre. Le second par contre demande quelques développements.
Le fleuve sacré est bien sûr l’équivalent du Gange qui s’écoule depuis le chignon de Shiva. Ce « fleuve sacré » symbolise également TOUTES LES EAUX FERTILES TERRESTRES bénies par l’amour et la puissance d’Enki-Shiva.
Le Joyau Kaustubha nous ramène vers le barattage de la Mer de lait dont nous comprenons désormais toute l’importance. Il est le joyau de la Conscience que Vishnou porte sur sa poitrine en émergeant de l’océan de lait.
Les attributs et symboles liés à Shiva sont très nombreux.
J’ai déjà évoqué le sens de chacun en fin d’un post ancien datant de début 2011 toujours valable. Mais je vais cependant résumer ici l’essentiel (très brièvement) et surtout ajouter d’autres points, notamment concernant la conque.
- le Cobra, futur Uraeus égyptien, symbole universel de Kundalini
- le yoni et son lingam dont j’ai déjà longuement parlé et qui fera l’objet du prochain post afin d’élever un peu plus sa compréhension
- le trident qui symbolise les lignes des chakras, la principale via Sushumna, puis les extensions avant et arrière des chakras. Mais aussi les 3 tours de garde, la trinité interne (corps, âme, mental), les trois Gunas et la trinité cosmique ou Trîmurti
Faites le lien avec Poséïdon/Neptune, autre manifestation d’Enki, autre trident et autre lien avec son nom originel « Ea », directement lié aux pouvoirs de l’eau. - le croissant de lune attaché à son chignon : pouvoirs psychiques, les futures « cornes » des dieux en Sumérie et Egypte, croissant renversé en coupe. Symbole du contact avec l’invisible.
- Le chignon représente la pinéale, la « pomme de pin », amplificateur des pouvoirs, porte vers les dieux, lié au 7e chakra qui est de forme « conico-pyramidale ».
- la peau de tigre sur laquelle il est assis : le contrôle des forces naturelles, la maîtrise, mais également la reconnaissance de la Nature, de la Matière. La matière est de la lumière dense et sans elle, rien ne peut se concrétiser. La Terre est le contenant indestructible des éléments une fois évoqués. La seule, unique et authentique Harmonie associe absolument et définitivement la Matière au Spirituel.
- le tambour ou Damaru accroché au trident, marque la cadence, le rythme de la vie, sa danse, ses cycles par sa forme (ronde) et les sons émis.
- La coupe de feu évoque la puissance créatrice, l’intensité de la Vie.
- Je n’ai par contre pas traité de la conque, car Shiva en tant que Nataraja ne garde pas ce symbole en main. Quel est donc le sens de ce « coquillage » ? (source image sur l’image).
La conque sert à beaucoup de choses.
Tout d’abord, Shiva y boit son Ambroisie. C’est une image, cela va sans dire, car un Immortel n’a plus besoin de boire quoi que ce soit pour le rester. Mais cette conque nous appelle à agir sur notre structure énergétique afin de manifester la fameuse « rosée » contenue dans la pinéale.
D’autre part, la conque sert à émettre le son AUM. Une autre symbolique nous l’avons compris, car Shiva n’a pas besoin d’amplificateur pour émettre le grand son de la Création.
Vous noterez enfin que la Conque évoque fortement la pomme de pin/pinéale par sa forme.
Mais enfin me direz-vous, quel rapport avec Kalki ???
Eh bien le rapport est le suivant.
Kalki est considéré comme le 10e avatar à venir de Vishnou/Shiva.
Kalki est donc porteur et défenseur des grands principes d’Enki-Shiva, de ses valeurs et va agir sur Terre de sorte que tout ce qui n’y est pas conforme soit à jamais réduit en poussière.
Comme le dieu Kalki, (autrement dit Shiva) n’est pas encore manifesté sur Terre, il va de soi que le Anu tente une récupération sans pareille de ce « futur avatar ». N’a-t-il pas décrété, via ses ouailles, que Kalki serait en réalité le « grand prophète Mahomet » de retour sur Terre pour mater les infidèles, autrement dit nous, Païens et Gentils tout à la fois ?
Ceci est évidemment faux, mais nous ne sommes plus à un mensonge près ni à une récupération tourneboulée près non plus.
Kalki est la manifestation, la symbolique aussi du grand Chaos annoncé dont parle Thot dans sa prophétie, bien plus tard. Car effectivement, les dégâts seront colossaux pour les anuïstes et autres crétins vendus à ces monstres. Les choses y sont clairement exprimées.
(un grand merci à Steven pour cette belle image de Kalki )
Chapitre VI, page 109, il est écrit : « Le Seigneur de l’univers, Kalki, ainsi que ses frères, fils et soldats, étaient heureux de partir en guerre pour la victoire. »
Car en effet, Shiva, ses Déesses et Dieux vont se battre. Ils veulent en découdre. Non pas à coup de canons ou de missiles mais à coup d’énergies projetées, à coup d’auras déployées, à coup d’éléments amplifiés.
Il est impossible de résumer ce livre ici car il est une allégorie remplie de péripéties, de personnages qui meurent et renaissent, d’autant que, comme à l’accoutumée, plusieurs Dieux en lice sont des émanations de Shiva.
Ce Purana, peu connu en comparaison d’autres, insiste sur la DESCENTE DES DIEUX SUR TERRE pour venir EN PERSONNE mettre fin à l’infamie qu’est le Kali Yûga et ses effets pervers qui gênent l’aube tant attendue de Satya Yûga ou âge d’or. Tout s’y trouve personnifié : Dharma, Kali Yuga, Kriya Yuga (autre nom pour Satya Yuga), Maya, tous ces états de conscience se métamorphosent en acteurs principaux de l’Histoire.
Lisons ensemble, chapitre VII page 115 :
« Sûta poursuivit : « la guerre ayant éclaté, Dharma courroucé s’allia avec krita Yuga pour combattre Kali Yuga. Kali Yuga dominé par les traits de Krita Yuga fut acculé à se retrancher dans sa ville, abandonnant même sa monture, l’âne.
Son char en morceaux, perdant du sang de toutes les parties de son corps, l’air terrifiant, puant, maudit par les femmes, il se précipita dans sa maison.
Abandonnant imposture et femmes, blessé par les traits, apparaissant comme l’extincteur de sa dynastie, (fin du monde d’Anu) il cessa ses activités et se terra chez lui.
La Convoitise, abandonnant ses chars conduits par des chiens, battit en retraite en vomissant du sang.
La Sérénité triompha de la Colère (l’inique, pas la juste et sainte colère), laquelle, délaissant son véhicule, fut détruite.
La Misère fut conduite en enfer par les élans énergiques du Bonheur.
La Souffrance et la Maladie se quittant l’une l’autre, s’enfuirent dans des directions opposées.
Dharma, allié à Krita Yuga, mit le feu à la ville pour détruire définitivement Kali Yuga. …
… Kalki en guerrier redoutable lutta en combat sinfulier à la masse d’armes contre Koka et Vikoka.
Ces deux fils du démon Vritra combattirent Kalki de la même façon que Madhu et Kaïtubha.
Kalki leur assena des coups vigoureux avec sa masse d’armes qui les fjetèrent à terre et tout le monde en fut stupéfait.
Ensuite Kalki furieux, décapita Vikoka.
Voyant son frère mort sur le champ de bataille Koka se releva à la grande surprise de Kalki et des autres guerriers. Habile au maniement de la masse d’armes, Kalki vit voler la tête de Koka mais ce dernier, bien que mort, se releva en voyant Vikoka.
Ils combattirent tous deux Kalki, tels des anges de la Mort.
Equipés d’épées et de boucliers, ils attaquèrent à plusieurs reprises Kalki qui lançait avec fureur une pluie de traits sur eux.
Pendant le combat, Kalki commença à devenir songeur, mais son cheval sentit l’ennemi faiblir et l’attaqua.
Le cheval déchira les bras des deux démons jusqu’à ce que leurs boucliers et leurs arcs leur tombassent des mains.
C’est alors que Kalki leur frappa la poitrine avec force.
Bien que leurs membres fussent arrachés, ils se relevèrent encore et, regardant Kalki en face, se dressèrent encore en face de lui. …
… Kalki jeta ses armes à terre et frappa les démons si fort avec ses poings que leurs têtes tombèrent.
Ayant perdu leurs têtes, ces démons, qui avaient causé de grands dégâts sur terre et dans le ciel, s’affaissèrent. »
Les ennemis dans ce Purana sont les bouddhistes et autres Jainistes. Ceci est une récupération anuîste. L’ennemi juré de Shiva est le Mal. Tout ce qui enferme, soumet, avilit, réduit en esclavage, empêche toute expression de soi, toute créativité, tout ce qui nie ou ignore les vrais Dieux, sera anéanti.
Dans un autre registre, les animaux jouent également un rôle importante dans ce Puruna, comme bien souvent avec nos Déesses et Dieux qui utilisent tout ce qui est présent et vivant dans la Nature pour nous enseigner.
Nous trouverons des chevaux agissants et fabuleux, des éléphants, des cygnes, des taureaux mais aussi un perroquet. Un perroquet offert de la main même de Shiva à Kalki. (ainsi qu’un cheval)
Quelle drôle d’idée, songeront certains, que de mettre en scène un perroquet, cet animal stupide qui répète justement comme un perroquet des mots appris sans même en comprendre le sens !
Eh bien voilà bien toute la subtilité de l’enseignement de nos Dieux. Le perroquet n’a rien d’un idiot. Il est même capable de parler humain, êtes-vous capables, vous, de parler perroquet ?
Le Perroquet transmet ici un double message :
1 – ne vous fiez jamais aux apparences. Celui qui semble niais et sans envergure peut être un maitre invisible à vos yeux aveuglés par trop de vanité.
2 – les couleurs du perroquet évoque la créativité, la luxuriance de la vie. Du rouge, du vert, du bleu, du jaune, voilà bien le mouvement, l’immortalité, la guérison, l’élévation et la puissance solaire dépeints en quelques plumes !
Notre perroquet est une autre évocation des faucons d’Amon et d’Horus, des corbeaux d’Odin, fiers et fidèles messagers. Grâce à ses questions intelligentes, il reçoit un prodigieux enseignement de sagesse et de dévotion. Mieux encore, nous pouvons en profiter aussi !
Un autre aspect est la volonté affichée du perroquet de s’élever au-dessus de sa condition animale. Ne s’adresse-t-il pas à Padma, suppliant : « Ô toi qui es si belle dans l’action, fais-moi connaitre le rite de l’adoration de Hari (Vishnou) afin qu’en le pratiquant je puisse m’envoler au-dessus des trois mondes ». (les 3 mondes : physique, astral, mental).
Tout doit s’élever toujours plus haut, tous les règnes doivent progresser et évoluer. Telle est la loi de la Vie. Perroquets, Humains, plantes et Dieux !
Dans un autre registre, ceci rejoint la peau de tigre sur laquelle s’assoit Shiva. Cela ne signifie nullement qu’il faille tuer tous les tigres de la Terre pour lui plaire (!!!) mais qu’Il a maitrisé depuis bien bien longtemps toute primarité en lui. Il contrôle ses émotions et ses sentiments. Il ne devient Rudra ou Bhaïrava que s’Il le décide.
Enfin, il se tient sur une peau animale car il est Pashupati, le dieu des animaux. Il y aurait long à dire sur ce que le anu a fait de la beauté qu’est Pashupati. J’y reviendrai un jour.
Le Kalki Purana débute par des « discours » spirituels sous forme de dialogues explicatifs, suivi du mariage de Kalki avec sa dulcinée car en effet, le Yang (Kalki) ne peut rien sans son Yin. Il doit donc d’abord se marier, autrement dit fusionner ses Yin/Yang internes pour être complet et accompli. Shiva et Shakti ne forment qu’un. Attention, Shakti n’est pas Parvati. Parvati est une déesse à part entière. Shakti est l’aspect Yin de Shiva, l’aspect Yin de Kundalini. Et puis Kalki a besoin AUSSI de l’amour de sa parèdre.
Vient le chapitre sur les combats. Comme toujours, les Dieux luttent et combattent, mais ils peuvent être aussi faits prisonniers, un temps, avant la victoire finale.
Pourquoi : il est important de saisir que ce temps d’attente, de repli, de retrait, de mise « hors d’état d’agir », revient à un temps de méditation. Non pas pour les Dieux, qui tout à leur affaire, savent ce qu’ils font. Mais pour nous. Le temps de faire nos choix, de prendre nos décisions. De courir nous planquer ou nous précipiter au combat au côté de nos Dieux. Tout est là.
Inutile de se récrier, scandalisés, de considérer cela méchant, inutile ou incompréhensible. La Vie fonctionne ainsi. Il existe toujours, tôt ou tard, un temps de latence. Un palier, un silence, une apnée.
Cet espace où plus rien ne semble se produire incarne tout l’amour de nos Dieux qui offrent toujours une seconde chance. Pas au Mal, bien sûr, mais à nous, aux Gentils. Cet espace figure le temps du choix et surtout de la guérison, du juste retour à la Juste Demeure.
Ensuite, les portes du Temps se refermeront. Quand le combat final se déclenchera, plus rien ne pourra le stopper. Il sera alors impossible de changer de camp.
Shiva déploiera alors toutes ses manifestations, de Rudra à Bhaïvara le terrible.
Ecoutons un instant l’hommage rendu à Shiva par Kalki. (pages 32 et 33)
(je mettrai entre parenthèses ce qui est à comprendre, car n’oubliez jamais que tous ces écrits ont été revus et « corrigés » par qui-vous-savez).
« Toi qui demeures au fond du coeur, toi le Bienfaisant, toujours joyeux, époux de Pârvâti, Seigneur de l’univers,
toi le refuge suprême en lequel résident les créatures, avec le serpent Vâsuki autour du cou, toi aux trois yeux,
toi le premier des dieux, vénéré dans les Purâna, toi le Bienheureux, je m’abandonne à toi, Shiva !
Je salue en Shiva le Yogin qui détruisit Kâma-Déva, et qui reçut sur sa tête l’eau du Gange céleste ;
je salue le Dieu dont les pensées sont emprisonnées dans le réseau de la matière, l’ange de la mort,
(attention ici : lisez « je salue le Dieu dont les pensées nourrissent la création faite de matière et y demeurent.
Le terme « ange » est sans commentaire. Comprenez : le dieu Rudra qui dans sa grande compassion contient et/ou manifeste la mort d’un corps trop vieux devenu inutile, ce qui libère l’âme d’une incarnation pénible.)
qui porte le croissant sur son front, errant autour des bûchers funéraires, accompagné par les esprits et les démons, musicien accompli, armé de sabre et trident dont la colère ne s’apaise que dans la destruction de l’univers,
(attention : par destruction de l’univers, il faut entendre le pralaya, quand tout retourne par l’inspir de Brahma dans le coeur même du Créateur et que la grande Nuit se manifeste).
Je salue en lui le créateur des cinq éléments subtils et de la manifestation revêtant l’aspect de l’homme bienheureux, je salue en lui le triomphateur sous la forme de Vishnu, âme des divinités, protecteur de tous les saints ascètes, dont le soi est aussi vaste que celui de Brahmâ, le Vertueux, qui achève l’univers
(achève : crée en totalité)
celui qui commande aux mouvement de l’air, celui par qui le feu rougeoit, par qui le soleil brille, par qui la lune, les planètes et les étoiles se déplacent dans le firmament.
C’est par son souffle que notre mère la Terre retient toutes les créatures, que les nuages se déversent en pluie,
que la mort avance ; c’est devant ce Shiva, Seigneur de tous les mondes que je me prosterne ».
Progressons quelque peu dans l’étude de ce Puranâ :
Contrairement aux explications de Jean Varenne, le Kalki Purana n’est pas seulement le récit d’une « remise sur les rails » de l’Humanité en train de sombrer dans les mains du Mal absolu. Le Kalki Purana sous des atours très indiens, nous confirme la destruction du Mal, l’installation sur Terre de l’Age d’Or PAR LES DIEUX EUX-MÊMES.
L’âge d’or est lié au Temps (Kala) qui s’allongera et se détendra, dans tous les sens du terme. Vous le savez bien, nos vies ici-bas, en l’état actuel de nos « civilisations » sont totalement contre-nature. J’ai d’ailleurs appris il y a peu par l’un de mes guides que chaque étape humaine de vingt ans équivalait du temps d’Enki à un siècle. Je parle en temps terrestre ici. Cinq cent ans était donc le minimum à vivre. Nous avions donc tout loisir de nous adonner à nos activités, jeux, joies et élévations. Nul stress. Vous imaginez ?
Cela permet de comprendre combien le temps a été chamboulé, figé, rétréci, accéléré, étiré à un point tel qu’une journée me semble être une heure aujourd’hui.
Je suis en train de mettre en place des formations de groupe pour les Enkistes et pré-enkistes qui commenceront autour de la mi-octobre, et j’ai l’impression de n’avoir le temps de rien !
Ceci est le jeu mauvais d’Anu. Que nous n’ayons le temps de rien et certes pas de retrouver notre Père bien-aimé. Car enfin, il faut au moins se poser quelques instants pour entendre l’Appel.
Il faut donc lire le Kalki Purana avec un oeil Enkiste.
Kalki est un « prêtre-guerrier » nous dit-on. Compte tenu de l’impact très désagréable du terme désormais dévoyé de « prêtre », nous dirons plutôt un « naddred ». Kalki est une personnification de Shiva à l’oeuvre, Shiva, créateur et destructeur, bienveillant et terrible, notamment dans son aspect de Bhaïrava dont je parlerai bientôt.
Kalki apporte le Bien et la Paix sur Terre, mais via le Chaos. Il ne peut en être autrement. Et ce que la blablasse nomme « apocalypse », dont on sait que ce mot signifie en réalité RÉVÉLATION n’est autre que la RÉVÉLATION de la vérité jetée à la face de tous, notamment des endormis dont le réveil sera des plus brutaux.
Kalki signifie CELUI QUI EFFACE LA SOUILLURE DU MONDE. Tout semble être dit, non ? Et corrobore totalement tout ce que Loveenki exprime depuis maintenant près de 4 ans et demi !
Kalki en bon Vishnou/Shiva est donc le DESTRUCTEUR DE LA SOUILLURE autrement dit du Mal. Nous savons de qui il s’agit n’est-ce pas ? Anu, ses cliques et les vendus et domestiques des cliques en question. Cela fait beaucoup beaucoup de monde.
Dans ce Purana nous retrouvons aussi les « légendes » liées à Shamballa, lieu de naissance de Kalki. (bien sûr puisque Kalki est Shiva. Il ne peut être « né » que dans les hauteurs des Himalayas). Mais aussi l’honneur d’être un guerrier, divin comme humain.
Nos Dieux nous enseignent aussi en se mettant en scène, parfois d’une drôle de façon. Shiva n’a guère besoin d’initiation pour être un guerrier, mais il nous rappelle ici combien l’initiation guerrière s’avère la plus noble des actions. Le plus beau des chemins. Car le Guerrier est d’abord celui qui développe courage et volonté pour se dépasser lui-même. Comment sinon pourrait-il protéger ou mener au combat quiconque ?
En jouant le rôle du guerrier en herbe qui s’accomplit, Shiva via Kalki permet à nombre d’Humains de S’IDENTIFIER au héros Kalki.
Autre point important, la MISSION. La mission de Kalki est de rétablir le Sanatana Dharma sur Terre.
Il monte un cheval blanc qui évoque de par sa couleur, Nandi, vache blanche ou taureau blanc, selon les cas.
Il porte une épée étincelante qui rappelle l’épée divine, celle que Kali tient dans l’une de ses mains. Comment ne pas songer aux nobles et fiers chevaliers ? Aux épées magiques, à Excalibur ? Le glaive divin, le glaive de lumière face auquel nul Mal ne résiste ?
Réalisez-vous ici, amies et amis Enkistes, combien en toute ignorance, nous avons toujours été nourris des grands symboles enkistes de l’Humanité ? Et pourquoi les mythes, les légendes, les animaux fabuleux, les pouvoirs d’êtres surnaturels nous fascinent autant ???
Réalisez-vous aussi combien tout a été volé à Enki, pris à sa vérité, à sa réalité éternelle ? Jusqu’au cheval blanc que l’on retrouve dans les 4 cavaliers de l’apocalypse dont on sait qu’ils sont les 4 saletés envoyées par Anu pour réduire le monde en esclavage, j’ai nommé les 4 archanges du Mal : raphael, uriel, michael (mort depuis) et gabriel ???
La plupart des livres sacrés indiens annoncent cette fin D’UN monde. Un monde réduit en poussière par nombre de cataclysmes naturels manifestés le moment venu par nos Dieux. Malheureusement, ces prophéties sont réutilisées à de mauvaises fins par les anuïstes.
Certains vont même jusqu’à affirmer que tout sera détruit, y compris les bons et les gentils (!!!) par ce méchant Shiva sacrément lunatique (!!!) qui sauvera sans doute quelques méchants au gré de son humeur fantasque et sacrifiera nombre de bons par pure fantaisie. (!!!)
Ces propos iniques ont largement favorisé le fatalisme hindou bien connu mais récent. Puisque tout sera de toute façon anéanti, à quoi bon, n’est-ce pas. Les Humains sont de pauvres loques entre les mains de Dieux fous et versatiles. Mieux vaut les honorer au mieux pour éviter de subir de trop leurs foudres trop souvent injustes…
D’autres encore, tel alain danielou, qui, avec son frère cardinal, aura bien travaillé pour Anu, rédigent des livres sans compréhension aucune de qui est Shiva.
Se définir tout d’abord comme expert en hindouisme en niant tout réincarnation de l’âme, laisse d’emblée bouche bée. Quelle suffisance de la part de tous ces occidentaux « experts » d’un continent qu’ils peuvent à peine aborder tant leur mentalité est inadéquate.
Un Occidental est à des milliards d’années lumière d’un vrai Oriental. Ici la Matière et le Fric, sale de préférence, là le Yoga, le Spirituel et l’Ayurveda.
Oh, bien sûr, de nos jours, l’Asie est bien souillée aussi. Il suffit de voir ce qui se passe en Inde et en Chine depuis trop longtemps. Néanmoins, parler d’aura, de chakras et de vies antérieures en Inde, en tous les cas, relève du banal. Pas encore en Occident où tout est sujet à moqueries et jugements intempestifs.
Le mépris de la plupart des Occidentaux, -alors qu’ils stagnent en dessous du niveau de conscience d’un bébé pâquerette-, vis à vis de l’Orient, s’avère insupportable. Quelle vanité, bon sang, quelle ignorance aussi ! Vanité sous couvert de connaissances détériorées.
Il n’est nul besoin d’être un grand génie pour expliciter les fondements de l’Hindouisme. Surtout tel que compris et enseigné de nos jours car très éloigné des véritables enseignements d’Enki-Shiva.
Par contre, il faut être un sacré combattant pour trouver la Vérité puis la diffuser.
Shiva n’a jamais été fantasque, lunatique, tuant aveuglément au nom de sa propre « fantaisie ». Ceci relève tout au contraire du monstre anu-jehovah, qui, LUI, cautionne et incite au « tuez-les tous, dieu reconnaitra les siens ».
Lisons cet auteur un court instant : (extrait de « la fantaisie des dieux et l’aventure humaine » d’alain danielou éditions du rocher – la mise en italique est de son fait) :
« Prasâda, la Grâce divine est un élément essentiel de la doctrine shivaïte. Le destin des êtres vivants dépend essentiellement de la fantaisie du Créateur et non pas de leur karma, d’une rétribution automatique de leurs actions, bonnes ou mauvaises, ce qui limiterait la puissance absolue du Principe Souverain (Maheshvara). Le Shivaïsme n’accepte pas la théorie du Karma car elle limite l’omnipotence de l’être divin, son droit à l’injustice. Tout ce qui existe dans l’univers dépend de la fantaisie, de la grâce de Shiva. C’est pourquoi le Shivaïsme oriente l’homme vers la dévotion, la Bhakti, et non pas vers le moralisme. On ne fait pas de troc avec les Dieux ».
Ces propos s’appuient sur des fondements profondément erronés. Un Enkiste initié écrirait plutôt :
« Le destin des êtres vivants dépend essentiellement de la Grâce de Shiva, qui dans sa compassion et son amour pour ses enfants, tient compte des conditions parfois extrêmes dans lesquelles certains actes ont été commis.
Le Shivaïsme n’accepte pas la théorie du Karma car elle enferme l’être Humain dans un carcan sans fin, sans issue et sans espoir. L’omnipotence de l’être divin est justement de décider de l’en sortir en lançant l’Appel.
Tout ce qui existe de juste et de bon, tout ce qui est tourné vers le Bien procède de Shiva et de son immense bienveillance. C’est pourquoi le Shivaïsme oriente l’homme vers la dévotion, la Bhakti, car en étant dévoué à Shiva, l’homme se dévoue à lui-même, puisque tout être humain Gentil est habité de l’ADN de son noble et merveilleux Créateur : Shiva. Aimer Shiva revient à aimer la divinité en soi. Et donc à se reconnaitre soi-même comme divin et enfant du Divin.
On ne fait pas de troc avec les Dieux car l’Amour, la Vérité, la Connaissance et la Liberté ne peuvent être troqués contre quoi que ce soit. L’Amour, la Vérité, la Connaissance et la Liberté s’acquièrent par décision et quête personnelle de Soi avec le soutien INDÉFECTIBLE du seul et unique Père de l’Humanité, du seul et VÉRITABLE Père de l’Humanité, ENKI-SHIVA ».
Ainsi depuis des décennies, « on » nous présente l’Inde comme un pays crasseux, où les Dieux s’amusent de leurs caprices extravagants, où les autochtones sont tous plus ou moins toqués et ce, sans la moindre compréhension ni le moindre respect pour leur culture, ancienne de près de 300 000 ans !!!
D’où la colonisation de ce beau pays par les soi disant « civilisés », tous à la solde des Dracos. Et son pillage éhonté. Quelle importance, n’est-ce pas ! Tous des païens, des polythéistes, des démons en somme que ces Hindous !
Je me souviens aussi de cet arthur miles qui écrivait sur Shiva (quel toupet) : « l’Inde ne sera jamais une nation tant que l’hindouisme, avec ses superstitions et ses rites bestiaux n’aura pas disparu ».
Bel entendement de la culture indienne !!! BERCEAU DE L’HUMANITÉ GENTILLE !!!!
Je laisserai enfin de côté les fables racontées par tous ces anuïstes sur le goût de Shiva pour les sacrifices humains. Quand on sent l’énergie d’Enki, l’amour qui émane de Lui, le calme, la SAGESSE INFINIE qu’il dégage… des sacrifices humains… c’est à vomir.
Ces gens qui font le jeu d’Anu-Jéhovah Ô combien, sont attendus « à la sortie » par les Dieux. Ne vous y trompez pas. Ils n’écriront pas deux fois les mêmes infamies. Car ce genre de livres de soi disant « experts et autorités » font et ont fait beaucoup de mal aux Humains, ainsi tenus à distance de leur véritable Père, par la peur et le mensonge.
Sans doute ce post vous semblera-t-il décousu, mais il ne l’est point en vérité. Il démontre ici combien, partant d’une Vérité, le message de nos Dieux, y compris via le Kalki Purana a pu être dévié, amoindri voire falsifié.
Retournons à présent, si vous le voulez bien vers notre bien-aimé Kalki/Vishnou/Shiva.
Le combat de Kalki contre la géante Kuthodarî, fille d’un démon, est édifiant. Ceci évoque grandement le combat de Marduk contre Tiamat, dans un autre registre, il est vrai.
C’est ainsi qu’André Préau, commentant ce passage du Kalki, ne manquera pas BIEN SÛR, de servir de son mieux Anu, et ce, qu’il en ait eu conscience ou non. Voici donc son commentaire concernant la destruction de ladite géante par Kalki, page 200 et 201 avant de citer le texte du Puranâ :
« Dans ce récit, c’est le feu allumé avec des armes et autres moyens de fortune qui marque le moment décisif du combat, dont il change l’aspect. Il est au moins curieux d’observer que ce même motif symbolique se retrouve dans Ezéchiel, associé à des événements qui nous paraissent identiques à ceux dont il est question dans le Purâna. « Dans les derniers jours », Gog et ses troupes fondent sur Israël « comme une tempête et comme une nuée ». Mais le Seigneur Dieu brise l’arc dans la main gauche de Gog et fait tomber les flèches de sa main droite.
« Les habitants des villes d’Israël en sortiront ; ils brûleront et réduiront en cendre les armes, les boucliers, les lances, les arcs et les flèches, les bâtons qu’ils portent à la main et les piques, et ils les consumeront par le feu pendant sept ans.
Ils n’emporteront point de bois des champs et ils n’en couperont point dans les forêts, parce qu’ils feront du feu de ces armes ; qu’ils feront leur proie de ceux dont ils avaient été la proie et qu’ils pilleront ceux qui les avaient pillés, dit le Seigneur Dieu » (XXXIX, 9 et 10)
Gog une fois vaincu, les enfants d’Israël sont rassemblés dans leur pays, sans qu’aucun soit laissé en terre étrangère. L’Age d’Or est prédit en ces termes par Ezéchiel :
« Je ne leur cacherai plus alors mon visage ; parce que je répandrai mon esprit sur toute la maison d’Israël, dit le Seigneur Dieu » (XXXIX, 29)
D’après une tradition juive, ces événements coïncideraient avec l’avènement du Messie. Gog serait l’antéchrist et Magog les peuples ameutés par lui contre Israël. L’interprétation chrétienne parait se conformer dans l’ensemble à cette tradition ». Fin de citation.
Ceci est déjà arrivé. Les feux qui durent 7 ans sont toutes les destructions commises par ces gens contre nous et nos temples sacrés depuis 4000 ans. Par contre, l’âge d’or ne concerne en rien Anu et sa… « civilisation ». Leur Messie est mort et l’Age d’Or appartient de toute éternité à Enki-Ptah-Shiva.
Pffft. Anu et ses cliques… Avant de citer le Puranâ, je voudrai quand même exprimer ici toute ma stupéfaction devant la vanité de ces « êtres ». Une vanité si vaste, si profonde, si constante qu’elle s’est transformée en lèpre qui ronge et mine ceux-là même qui la nourrissent ! Et c’est tant mieux !
Comment ! Voilà des âmes qui travaillent à la destruction de notre planète et de l’Humanité depuis seulement (si je puis dire) 4 à 5000 ans et ils seraient toujours au beau milieu de tout, acteurs principaux en toutes situations, y compris l’Age d’Or ?
Mais qu’ont-ils donc à voir ces marchands de cruautés avec la Vérité et la Liberté ? Qu’ont-ils donc à voir ces museaux gluants d’écailles avec l’inimaginable splendeur de nos Dieux ? Savent-ils seulement ce qu’est l’Amour ? Et la chaleur d’un soleil vivant ? La puissance de leur fidélité ? Eux chez qui tout s’achète et tout se vend, y compris la Vie d’enfants innocents ???
Comment peut-on croire un seul instant que des lézards, incarnés, hybridés ou de quelque autre façon manifestés, puissent seulement appréhender, fut-ce un millième de seconde, ce que signifie la Satya ? Danser sa création ? Aimer par-delà le temps et l’espace ? Avec une intensité telle qu’elle engendre terres et contrées ?
Ces racailles maléfiques, qui ont réduit notre Terre à l’état de poubelle, bâti partout des horreurs sales et grises, pourri nos lacs et rivières, transformé nos océans en dépotoirs, chambardé nos climats, avili les êtres divins que nous étions en esclaves économiques, consentants de surcroît pour beaucoup, ces racailles-là osent se montrer comme défenseurs, que dis-je, pro-créateurs d’un quelconque âge d’Or ???
Allons, un peu de sérieux, de grâce. La Vie a pour nom Enki-Shiva-Ptah-Odin, la Vie a pour noms joie, santé, amour et LONGÉVITÉ ! Qu’a-t-elle donc de commun avec cet assassin cosmique qui massacre les enfants pour les soi disant crimes de leurs pères, et qui n’a d’autre obsession que la destruction de toute beauté en ce monde ???
Pensez-y, amis et amies EXternes, et posez-vous enfin les bonnes questions. Puissiez-vous trouver les bonnes réponses.
Ceci étant exprimé, voici donc ici retranscrit, le combat de Kalki contre la démone Kuthodârî.
(Partie III – chapitre 2 – pages 91 et suivantes)
…. Kalki y rencontra ses frères, les représentants du peuple, les ministres et les sages qui étaient venus le saluer.
Les entendant dire « O Seigneur du monde, protège-nous car nous avons pris refuge en toi », le Seigneur Kalki leur répondit :
« Ô enfants affamés, aux cheveux emmêlés, apeurés et soumis, de quoi avez-vous peur et comment vous êtes-vous rassemblés ici ? Aucun être malfaisant ne sera épargné…
Ces paroles de Kalki les réconfortèrent et ils racontèrent au Seigneur aux yeux de lotus l’histoire de la fille de Nikumbha.
La petite fille de Kumbhakarna, dont le corps monstrueux s’étend jusqu’aux cieux supérieurs, est connue sous le nom de Kuthodâri.
Noire comme Saturne, elle est la mère de Vikanja. Sa tête repose sur l’Himalaya, ses pieds vont jusqu’à la mer, et elle est occupée à allaiter ses fils.
Ecrasés par son souffle puissant, nous sommes venus chercher ta protection. Réduits à la misère, nous te la demandons ».
En entendant ces paroles, le victorieux Kalki se mit en route pour la montagne d’Himavant.
A la fin de la nuit, Kalki et son armée, parvenus à un promontoire purent apercevoir un fleuve de lait.
Ils furent ébahis de voir ce fleuve brillant comme la lune.
Entouré d’éléphants, de chevaux et de guerriers, Kalki demanda aux ascètes, bien qu’il le sût, la signification de ce fleuve de lait.
Ils lui répondirent respectueusement :
« Ô Kalki, ce fleuve de lait coule de la montagne d’Himavant et provient du sein de Kuthodârî.
Ô toi qui es plein de sagesse, il coule à torrents pendant sept heures puis demeure à sec ».
Les ascètes lui précisèrent que le fleuve de lait ne s’écoulait que d’un sein car Vikanja tétait l’autre. La longueur exacte de son corps ne pouvait être déterminée.
… Par son souffle elle pouvait renverser même des éléphants et des lions dormaient dans ses oreilles grandes comme des tanières. …
En voyant cette gigantesque démone, Kalki dit à tous ceux qui avaient peur :
« Faites un feu au sommet de la montagne et reposez-vous.
Quant aux guerriers qui ont des éléphants, des chevaux et des chars, qu’ils m’accompagnent.
Je vais l’approcher avec une petite armée et l’attaquerai avec des épées, des flèches et des projectiles ».
Le puissant Kalki l’atteignit avec ses traits, et la géante en colère se mit à rugir effroyablement.
Les hommes furent épouvantés par son rugissement de tonnerre, les soldats s’évanouirent et tombèrent à terre.
La démone Kuthodârî détruisit les chars et les éléphants par son souffle.
Kalki pénétra dans son ventre avec ses guerriers, tout comme les fourmis par grand vent regagnent leur fourmilière.
…
Kalki aux yeux de lotus redoublant de vigueur, mit le feu à l’intérieur de la démone et déchira son ventre.
… Du flanc ouvert de la démone tombèrent de nombreux chars et éléphants ; certains même s’échappaient de ses narines et de ses oreilles.
Tous ces guerriers étaient couverts de sang et la démone agitait les mains et les pieds.
Malgré ses blessures, elle rugissait si fort que le ciel, la terre et les montagnes en renvoyaient l’écho.
Vikanja, affligé par ce qui arrivait à sa mère, descendit sans armes sur le champ de bataille.
Des têtes d’éléphants et de chevaux sur le corps, la tête couverte d’un serpent et un lion en guise de bracelet, il massacra l’armée de Kalki.
Alors Kalki intervint avec l’armée que lui avait donnée Râma pour tuer les démons et en finit avec lui.
Après avoir tué la montagne sanglante, comme on le lui avait demandé, Kalki jeta la démone et son fils au bord du Gange. Les dieux firent pleuvoir des fleurs et les ascètes lui rendirent grâce ».
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Tout d’abord, sachez que dans les allégories divines, mourir n’est pas un souci car Shiva ressuscite ensuite tous ses guerriers. Y compris les animaux tués au combat. C’est la raison pour laquelle, nul ne s’afflige d’autant de pertes.
La démone Kuthodârî symbolise un aspect de Kali Yuga, cette nourriture maléfique sans cesse déversée sur l’Humanité, la Terre, ce lait qui coule à flots et dont les nutriments sont destructeurs pour elles.
Elle est celle « occupée à allaiter ses fils », sans discernement. Elle incarne vraiment l’état brut et primaire de toute chose grossière avec laquelle nulle discussion n’est possible. Elle est la mère Draco en somme.
C’est une vision féminisée, (bien sûr…) de la lèpre dont je parlais plus haut. Le fiel se répand à flots, et les Humains demeurent terrorisés. Même les soldats de Kalki tombent à terre de peur. Seuls Kalki et quelques légions viennent à bout du Mal.
Il faut comprendre que dans cette allégorie, Kuthodârî est un pâle reflet inversé de Durga, notre déesse-mère, toujours montée sur un tigre, magnifique guerrière dont l’un des attributs est la destruction du Mal. Durga autre nom pour Parvati/Kali. (ci-dessous).
Car vient le moment où le Grand Yin entre en lice. Tous les attributs de Shiva lui sont remis. Le temps des Mères a sonné. Shiva « se couche » et laisse Durga/Kali agir.
Vikanja, le fils de la géante, n’est autre que le diable sur Terre. Une manière de le montrer. Une sorte de nouvel ordre mondial personnifié.
Je vous laisse néanmoins saisir l’impact de cette allégorie à votre manière.
De bataille en combat, Kalki bien sûr détruit Kali Yuga dans sa totalité tandis que Satya Yuga peut enfin déployer toutes ses merveilles. Les « traits » et épées de Kalki sont des projections d’énergie.
Espérons simplement que tout ceci commencera dès 2018 et que nous n’aurons pas à attendre 2022 pour voir le Mal tomber en lambeaux.
Je reviendrai sans doute dans un prochain post sur le Kalki Purana. Mais je pense que vous avez déjà là suffisamment matière à réflexion. A bientôt !
GLOIRE À ENKI-KALKI-SHIVA !!!
GLOIRE À TOUS NOS PUISSANTS DIEUX !!!!